Jean-Louis Corby

Basket ball

Basket ball

Bronze - 55 x 20 x 20 cm Jean-Louis  CORBY

Colissimo

Colissimo

Bronze - 43 x 23 x 15 cm Jean-Louis  CORBY

Combat

Combat

Bronze - 30 x 30 x 13 cm Jean-Louis  CORBY

Corner

Corner

Bronze - 55 x 30 x 20 cm Jean-Louis  CORBY

Danseur

Danseur

Bronze -grand format : 200 x 100 x 80 cm / format monumental : 330 x 170 x 140 cm Jean-Louis  CORBY

Décalage

Décalage

Bronze - 43 x 17 x 10 cm Jean-Louis  CORBY

Ecartelé

Ecartelé

Bronze - 38 cm Jean-Louis  CORBY

Envergure

Envergure

Bronze - 34 x 34 x 11 cm Jean-Louis  CORBY

Equilibre I

Equilibre I

Bronze - 164 x 144 x 86 cm Jean-Louis  CORBY

Fou de Joie

Fou de Joie

Bronze - 56 x 22 x 16 cm Jean-Louis  CORBY

Grand Froid

Grand Froid

Bronze - 51 x 14 x 14 cm Jean-Louis  CORBY

Gymnastique

Gymnastique

Bronze - 59 x 24 x17 cm Jean-Louis  CORBY

Nageur

Nageur

Bronze - 60 x 210 x 26 cm Jean-Louis  CORBY

Pont

Pont

Bronze - 170 x 83 x 45 cm Jean-Louis  CORBY

Prière

Prière

Bronze - 50 x 12 x 9 cm Jean-Louis  CORBY

Protection

Protection

Bronze - 50 x 30 x 25 cm Jean-Louis  CORBY

Rencontre

Rencontre

Bronze - 2 personnages, hauteur 30 cm, longueur 100 cm Jean-Louis  CORBY

Valises

Valises

Bronze - 93 x 38x 33 cm Jean-Louis  CORBY

Zèbre

Zèbre

Bronze - 35 x 35 x 13 cm Jean-Louis  CORBY

Jean-Louis Corby, sculpteur, Casart

Né à Paris en 1951, Jean-Louis Corby vit et travaille en Haute-Provence

« L’être humain (asexué) que Corby a inventé est représenté dans sa duplicité, sa force, sa souplesse, son manque de liberté ou sa manière émouvante d’échapper ou non…

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… aux entraves qui lui sont imposées, ses triomphes, son langage plastique universel et en même temps personnel et unique qui saisit chacun de nous dans notre conscience la plus intime. Cela s’explique par l’abstraction du mouvement et l’individualité méticuleuse des doigts et des orteils, par la présence impressionnante et omniprésente de la cage de bronze ou de terre cuite et les mouvements gracieux et significatifs des bras, par l’allure compacte du corps qui annonce un élan fondamental et suggère aussi le raffinement d’une identité, par une présence qui semble être une réponse au poids énorme que porte l’individu.

Ce serait certes une erreur de vouloir faire la distinction entre ce qui se réfère à l’homme et ce qui s’avère être la traduction ou l’illustration d’une idée. Corby est en effet un maître dans l’art de donner forme à une pensée générale quelque peu abstraite comme une fissure, une rupture, l’incertitude, le déséquilibre et aussi d’intégrer dans le personnage une donnée plus concrète comme des « valises », des « échasses » et le « libération ».

Ce qui se présente initialement comme un contraste formel ludique aux yeux de celui qui entre pour la première fois – ou superficiellement- en contact avec l’œuvre de Corby, devient peu à peu l’épanouissement attachant d’un bon nombre de phénomènes, de situations ou d’états d’âme, une synthèse passionnante de formes et de pensées, d’esprit et de matière tout comme l’œuvre intégrale de l’artiste est au fond une synthèse de la tradition et de l’avant-garde, d’une figuration subtile et d’un concept original. Corby fait figure à part comme sculpteur, dans ce sens qu’il est un narrateur attentif et qu’il réalise en même temps une interprétation sculpturale supérieure d’une donnée plutôt banale. Il libère ainsi de tout fardeau anecdotique une apparition humaine  » ambiguë  » et cela grâce à une métamorphose ludique et à un langage formel surprenant. En outre Corby fait preuve d’une originalité‚ non seulement plastique mais aussi spirituelle, qui enchante le spectateur de manière toute personnelle. Ainsi le sculpteur occupe en une ambiance de souplesse et de grâce une place unique dans le langage sculptural d’aujourd’hui.

Les sculptures de Corby suggèrent la dualité de la condition humaine. Elles fonctionnent parfaitement en tant qu’apparition purement formelle; elles éveillent l’intérêt et créent l’émerveillement par la rythmique intérieure propre à chaque sculpture et par les signifiants qui s’y rattachent et font de chaque rencontre une expérience personnelle bouleversante. »

Texte du critique Hugo Brutin (AICA)